Répartiteurs principaux pour sous-station offshore

Répartition du courant Hohe See
Infra

Un parc éolien dont la superficie équivaut à celle de la commune de Ranst. Ou si l’autre partie de la Flandre vous est plus familière : une superficie comparable à celle de Merelbeke. Telle est la taille du parc éolien en mer baptisé Hohe See. « Ce chantier gigantesque est le premier projet offshore auquel nous ayons jamais participé », selon M. Roberto Musolino, Business development manager.

Ce parc se situe en mer du Nord allemande, à près de 90 kilomètres au nord de l’île de Borkum. D’une superficie de quelque quarante kilomètres carrés, ce projet de 497 MW se concrétisera par la réalisation du plus grand parc éolien offshore d’Allemagne. Ce parc est la propriété de la société EnBW : Energie Baden- Württemberg AG, la troisième entreprise allemande du secteur de l’énergie.

Un projet titanesque auquel participent nombre d’entrepreneurs. Engie est à l’oeuvre en tant qu’Engineering, procurement and Construction-contractor. Chargé de l’exécution et de la coordination des travaux, le groupe doit livrer à EnBW une solution clés en main. Engie est l’interlocuteur privilégié dans tous les domaines, des activités de dragage à l’électricité et aux finitions en passant par les ouvrages métalliques.”

“Notre mission : la conception et la réalisation de tous les tableaux basse tension destinés au module. Concrètement, il s’agissait du tableau général basse tension ainsi que des tableaux de distribution, de raccordement et de commande de l’automate programmable industriel. Par conséquent, notre intervention n’avait rien à voir avec l’énergie éolienne, elle devait porter exclusivement sur la distribution du courant au sein du module.”

“Et si tout se passait comme prévu, ce mégachantier allait devenir notre tout premier projet offshore. Une chance inouïe. Mais naturellement, il nous fallait d’abord remporter le contrat. Cela n’allait pas de soi dans la mesure où nous n’avions aucune expérience dans ce domaine caractérisé par le recours à de multiples technologies de pointe. Alors que les installations offshore doivent répondre à des exigences particulières ; songez par exemple à la corrosion. Et comme si ce défi n’était pas suffisamment difficile à relever, nous étions dans l’obligation de concilier plusieurs cahiers des charges.”

Réflexion et progression

“À ce stade, nous commencions à décortiquer l’ensemble des problèmes posés. Paragraphe par paragraphe. Cette option est-elle pertinente ? Passons à la question suivante ! Un point manque de clarté ? Une vérification s’impose. Nous nous sommes engagés à fond dans cette démarche. Ce projet a demandé un travail considérable de réflexion, de préparation et de concertation avec le client. Nous n’avons ménagé aucun effort de réflexion avec Engie pour soumettre au client la meilleure proposition possible.”

“À vrai dire, nous nous sommes pratiquement livrés à des travaux d’ingénierie pendant la phase d’appel d’offres. Cette intense activité s’est traduite par l’élaboration d’une offre très détaillée de 35 pages. Sans compter avec les plans techniques et schémas d’installation des tableaux. Entre-temps, nous avions entamé un parcours de certification GWO. En effet, nous en avions besoin pour participer aux “site and harbour acceptance tests” [essais d’acceptation sur site et dans les zones portuaires] dans le cadre de projets offshore. Bref, nous avons consenti des efforts considérables. Alors, cela nous a fait un bien fou d’apprendre que nous étions les meilleurs.”

“Au total, nous avions préparé l’installation de six grands tableaux généraux de marque Okken. Il s’agissait bien entendu de la version marinisée. En outre, nous avions également préparé l’installation d’une douzaine de tableaux divisionnaires de marque Prisma. Entre-temps, Engie avait également passé diverses commandes portant sur la fourniture de plusieurs automates programmables industriels, tableaux de raccordement et tableaux d’E/S.”

Reçu avec grande distinction “Comme les travaux préparatoires étaient particulièrement aboutis, le résultat final fut à l’avenant. Les premiers factory acceptance tests [tests d’acceptation en usine] se sont avérés concluants. Voire très concluants. Les responsables nous ont littéralement dit qu’ils n’avaient jamais enregistré aussi peu de réactions.”