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Tableaux basse tension pour sous-station offshore
Nous étions au premier rang pour assister à un événement assez incroyable : le transport par bateau d’une sous-station offshore. Destination : le parc éolien Hohe See, situé dans la partie allemande de la mer du Nord, à environ 90 kilomètres au nord de l’île de Borkum. À bord : trois transformateurs, trois bobines de compensation… et nos tableaux électriques basse tension.
Le parc éolien offshore Hohe See compte 71 éoliennes possédant chacune une capacité de 7 MW. Il produit deux milliards de kWh d’électricité renouvelable. Ce qui permet d’alimenter 560 000 ménages. Hohe See s’étend sur un territoire de quarante kilomètres carrés. Ce qui équivaut à la commune de Ranst. Ou pour prendre un exemple de l’autre côté de la Belgique : sa surface est comparable à celle de Merelkbeke.
TABLEAUX BASSE TENSION POUR L’OFFSHORE
La sous-station est le cœur électrique du parc éolien offshore. Dans le cas de Hohe See, ce cœur mesure 55 mètres de long, 30 de haut et pèse 4 000 tonnes. Dans cette station de transformation, toute l’électricité produite est recueillie et transportée via une ligne souterraine vers le continent.
« La station a bien entendu également besoin d’électricité », explique le Project Manager Chris Rasschaert. « C’est pour cet aspect que l’on a fait appel à nous. En sous-traitance pour Engie, nous avons conçu et assemblé les tableaux électriques basse tension. Les tableaux basse tension principaux avec contrôleurs logiques programmables intégrés pour les circuits de sécurité et la visualisation des contacts d’erreur et de position de toutes les sécurités. Le système de mesure de la puissance, y compris un interlock complet et un dispositif de verrouillage intertrip avec relais câblés et bobines. Les tableaux de distribution avec modules intégrés pour la signalisation et la visualisation des contacts d’erreur et de position de toutes les sécurités. Ici aussi, avec un système de mesure de la puissance. »
MESURABLE ET CONFIGURABLE À DISTANCE
« Au total, nous avons installé six grands tableaux de distribution Okken de Schneider Electric. La version marine, bien entendu. À cela s’ajoutent neuf sous-distributeurs en version Prisma PH. Tous ces tableaux basse tension sont équipés pour pouvoir, à terme, être suivis et actionnés à distance. Il n’est donc pas nécessaire d’aller sur place. Vous pouvez parfaitement assurer le suivi et intervenir depuis le continent via votre ordinateur portable. »
« Nos tableaux basse tension sont au cœur de l’installation électrique. Ils permettent l’alimentation d’une partie très importante du guidage entre les générateurs, pour le suivi du réseau et le couplage avec les éoliennes. L’ingénierie a été un véritable défi. Il y avait beaucoup de normes et de cahiers des charges à prendre en compte. De plus, la grande complexité des tableaux basse tension rendait le travail compliqué sur le plan technique. Avec beaucoup de câblage intermédiaire, notamment. »
« Sans parler du fait que pour les systèmes offshore, tout doit être aussi compact que possible. Un exemple : normalement, on prévoit un tableau séparé pour le guidage. Ici, nous avons été obligés d’intégrer les PLC directement dans les tableaux. Pas évident. Cela veut dire que nous avons dû modifier la conception standard des Okken et créer notre propre solution. »
« Il faut aussi tenir compte des adaptations constantes. Les grandes lignes de la sous-station étaient déjà définies. Mais comme dans tout projet de construction, les détails de l’ingénierie se peaufinent petit à petit. Les changements étaient donc nombreux au niveau des tableaux électriques basse tension. C’était à nous de réagir rapidement. »
DES TABLEAUX ÉLECTRIQUES BASSE TENSION DU PLUS HAUT NIVEAU
« Pour la construction des tableaux électriques, nous avons fourni un travail du plus haut niveau. Malgré mes quelques années d’expérience dans le secteur, moi et mon équipe n’avions encore jamais été confrontés à un tel degré d’exigence. Les compliments que nous avons reçus lors des factory acceptance tests nous ont donc fait très plaisir. »
« Par ailleurs, le travail administratif était également plus intensif. Les bons certificats, les manuels O&M, les documents d’entretien, mais aussi la documentation pour nos techniciens qui assemblaient tout sur place. Car ces tableaux basse tension ne sont pas arrivés montés sur la plateforme. Nous devions démonter toutes les cellules pour les remonter là-bas. Tout devait donc être parfaitement documenté et préparé, afin que les techniciens de terrain puissent fournir un travail efficace et de qualité. »
« L’assemblage sur le terrain était confié à mon équipe », explique Stijn Cuppens. « Cela se passait à Hoboken. La sous-station a été montée dans un entrepôt. L’assemblage avait lieu en plusieurs phases, sur une période d’environ deux mois. Après les harbour acceptance tests, nous avons dû faire des adaptations. C’est ici que la flexibilité était importante. Car lorsque nous travaillions, il fallait bien entendu couper le courant. Et le reste ne pouvait donc pas avancer. Cela veut dire que nous nous mettions généralement au travail lorsque les autres travaux étaient à l’arrêt. La nuit, donc. »
CERTIFICATION GWO
Puis le grand jour est arrivé : le 29 mai, pour être précis. La sous-station a quitté Hoboken vers sa destination finale dans la partie allemande de la mer du Nord, pour y être posée sur des fondations de type « jacket » à l’aide d’un bateau-grue d’une capacité de 14 000 tonnes.
« Ce ne sont pas des adieux définitifs. Des extensions ou adaptations seront peut-être encore nécessaires. Mais cette fois, elles n’auront pas lieu dans un entrepôt, mais en pleine mer », conclut Stijn. « Du travail en perspective pour nos techniciens certifiés GWO ! »
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