Voies ferrées sans traces de neige

Assemblage 400 tableaux pour Infrabel
Infra

Comme le chauffage de terrain, mais pour les voies ferrées. Le premier permet de sauver le calendrier du football en hiver, le chauffage d’aiguillage garantit un trafic ferroviaire fluide pendant cette même saison. Nous construisons les tableaux électriques qui mettent hors jeu le froid glacial et la neige.

Un matin d’hiver humide combiné à des températures inférieures à zéro. À ce moment-là, ouvrir la porte de votre voiture ressemble beaucoup à un combat corps à corps. La même combinaison pose également des problèmes sur les chemins de fer. Plus précisément aux aiguillages. Parce qu’eux aussi peuvent geler.

Pour éliminer ce risque, le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire, Infrabel, exploite des systèmes de chauffage d’aiguillage qui maintiennent les voies libres de neige et de glace. Nos tableaux commandent, contrôlent et alimentent ces éléments de chauffage par résistance.

« La connectivité est le plus grand atout. Nous nous assurons qu'Infrabel peut lire toutes les données à distance. »
Patrick Schurmans, Senior project manager

400 tableaux électriques

« Il s’agit d’environ 400 armoires au total. Les 25 premières viennent d’être livrées », commence Patrick Schurmans, Senior Project Manager. « Celles-ci remplaceront alors les installations électriques obsolètes. Il ne s’agit toutefois pas d’un simple remplacement : ces nouveaux tableaux peuvent faire beaucoup plus. »

« La connectivité est le plus grand atout. Nous nous assurons qu’Infrabel peut lire toutes les données à distance. Jusqu’au niveau du départ. Ainsi, leur équipe garde toujours une vue d’ensemble : tant sur les tableaux que sur le chauffage lui-même. Chaque membe de l’équipe disposant des droits nécessaires peut surveiller l’ensemble de l’installation depuis son ordinateur portable. Il est ainsi plus facile de hiérarchiser les travaux de maintenance. Et de passer d’une maintenance réactive à une maintenance proactive. »

« Nous intégrons également davantage de capteurs intelligents, en combinaison avec un module de la firme THIMM. Entre autres choses, nous surveillons désormais la température – à la fois dans l’armoire et sur les voies. L’humidité de l’air est également mesurée. Bref, tout ce qui est nécessaire pour surveiller l’état de l’armoire et du chauffage, et commander ce chauffage automatiquement. »

 

Le plastique bat le métal

 

« Nous construisons les armoires et les tableaux de manière très robuste, car ils sont exposés à plein de choses. La neige et la pluie. Le froid glacial et les températures supérieures à 30°C. Le vandalisme. Les vibrations des trains qui passent. C’est à nous, en tant que constructeur de tableaux, de formuler des réponses à tout cela. »

 

« Pour l’appareillage de commutation, cela signifie consulter attentivement les fournisseurs et demander des certificats. Parce que les vibrations peuvent, entre autres, entraîner de mauvais contacts. Nous éliminons ce risque en sélectionnant les bons composants. »

 

« Pour les armoires, cela se traduit par une peinture de finition anti-graffiti. Nous avons testé nous-mêmes le problème de la température. Nous avions le choix entre deux matériaux : le métal et le plastique. Lequel des deux pourrait le mieux supporter ces grandes fluctuations de température ? Nous avons fait le test : deux armoires à l’extérieur, un capteur de température à l’intérieur, et après quelques mois, nous avons comparé les données. Le plastique était le gagnant. Une bonne circulation de l’air en été et le chauffage d’armoire en hiver font le reste. »

Numérotation imprimée des fils

« Nous avons réalisé le câblage des armoires avec notre Komax. C’est une machine qui coupe, dénude et étiquette les fils électriques. Infrabel voulait une numérotation imprimée des fils : celle-ci est à la fois facile à lire et plus esthétique que la numérotation classique avec des manchons », conclut Patrick. « C’est également un choix plus judicieux en termes de prix. »